L’un des objectifs principaux de l’économie écologique est de recentrer les économies à l’intérieur des limites écologiques de la Terre. Les thèmes suggérés pour cette thématique sont : l’étude des limites planétaires, l’étude des métabolismes socio-écologiques, l’analyse des flux matériels des économies, des études de cas sur l’effet des activités anthropogéniques, et ce sur de multiples échelles, entre autres. L’objectif de cette thématique est de mieux comprendre les limites écologiques et les défis présents dans l’anthropocène.
Les défis sociaux et les défis écologiques se combinent dans l’Anthropocène pour constituer un type nouveau de crise d’une complexité accrue. Nous vous invitions à discuter l’état de ces limites, la capacité de notre planète à soutenir nos activités économiques, et les défis écologiques propres à l’anthropocène. Les thèmes suggérés incluent les effets de l’inégalité économique, l’étude des conflits socio-écologiques, le racisme environnemental et les injustices climatiques, le néocolonialisme et les impacts de l’extractivisme chez les peuples autochtones et autres communautés marginalisées, entre autres. Nous souhaitons explorer la relation entre les crises écologiques et sociales pour dégager les causes structurelles qui les caractérisent.
Un avenir durable reste à imaginer et celui-ci est soutenu par des mouvements, des visions et des discours alternatifs. La conférence invite les participants à partager des études de cas sur les alternatives existantes mises en œuvre au Canada et dans le monde entier. Nous souhaitons également nous pencher sur les visions novatrices d’un avenir socialement juste et écologiquement viable. De plus, cette thématique nous permet de nous questionner sur comment différentes épistémologies et connaissances offrent différents récits et constats sur les l’économie et les relations socio-écologiques. Finalement, nous vous invitons à réfléchir sur le rôle des économistes écologiques (et de la discipline) dans la redéfinition des relations entre les peuples et l’environnement.
Dans sa quête visant à ré-encastrer nos systèmes socio-économiques dans leurs limites biophysiques, l’économie écologique n’a pas encore développé une vision commune quant au rôle essentiel joué par la monnaie et la finance. Des investissements colossaux et potentiellement atypiques sont nécessaires au financement de la transition. Dans le même temps, la tendance intrinsèque au secteur financier à s’émanciper de dimensions économiques, sociales et environnementales, renforce la fragilité systémique. Ces défis sont abordés depuis des perspectives variées et souvent divergentes, allant de l’évolution de la régulation financière et des politiques monétaires et fiscales, à l’idée d’une révolution dans la nature même de la monnaie. Tandis qu’une approche cohérente reste à trouver, les crises actuelles nous rappellent qu’il est urgent de transformer notre rapport à la monnaie, la finance et la dette, alors que nous entrons dans une ère d’incertitude généralisée et de faible substituabilité.
Finalement, un aspect de la conférence sera consacré à la cartographie des propositions susceptibles d’induire le changement recherché. Comment pouvons-nous, en pratique, sortir des crises socio-écologiques que nous traversons et atteindre la révolution économique? Les thèmes suggérés pour cette session sont: la théorie du changement, les transformations socio-écologiques, les études de transformation critique, la gestion de la transition, l’engagement avec les mouvements sociaux, entre autres. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Nous pouvons initier une réflexion collective sur le rôle du milieu académique dans le processus de transformation : souhaitons-nous devenir des agents de changement ? Si oui, comment pouvons-nous être plus stratégiques dans notre travail et nos collaborations afin de maximiser notre impact?
Si vous utilisez une présentation PowerPoint, notez que vous devez l’apporter sur une clé USB et la charger sur les ordinateurs de la conférence dans la salle de votre session parallèle au moins 30 minutes avant le début de la session. Veuillez noter que les ordinateurs dans les salles fonctionnent sous Windows et sont équipés d’une connexion Internet.
Même si nous sommes conscients des défis que représente la synthèse d’une recherche en un court laps de temps, afin de respecter l’horaire de la conférence, les présentations seront strictement limitées à 12 minutes, suivies d’une discussion de 5 minutes. Une présentation de 12 minutes permet d’attirer l’attention sur un aspect particulier de la recherche ou d’aborder des éléments précis pour lesquels vous souhaitez obtenir des commentaires.
Une nouveauté cette année : les présentations éclair! Il s’agit d’un format très efficace pour présenter votre recherche lors d’une conférence. Les présentations éclair seront d’une durée de 4 minutes maximum. La présentation peut être accompagnée de quelques diapositives (5 maximum) qui permettront de mettre en évidence les points importants du projet de recherche, tels que les objectifs, les principaux résultats, ou autres supports visuels récapitulatifs. La présentation de la méthodologie et du contexte devrait être tenue au minimum.
L’objectif principal des présentations d’affiches est de mettre en lumière les travaux scientifiques en créant une interaction animée entre les auteurs et les participants à la conférence. Tous les auteurs d’affiches doivent apporter une affiche papier à la conférence le jour de l’ouverture au bureau d’inscription (19 octobre). La taille de l’affiche ne doit pas dépasser 42 pouces de large et 48 pouces de hauteur. La session de présentation d’affiches se déroulera le samedi 21 octobre (16h30 -17h30).
L’appel aux communications pour la conférence est fermé.
Veuillez noter que nous n’acceptons plus de sessions spéciales.
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